Christelle Abgrall

Et voilà, 2016 c’est fini. Nous revoilà face à une jolie page blanche. Au fond, rien ne change vraiment, mais dans nos têtes c’est la possibilité d’un renouveau.

2016 est décriée comme une horrible année. Mais pour moi elle aura été très pleine de choses positives. En premier lieu, je me suis mariée, avec l’homme dont je suis follement amoureuse. J’ai cousu moi-même une de mes robes pour ce jour (merci Lisa) et je compte bien explorer davantage le monde de la couture pour l’année qui vient. Et, surtout, c’est cette année que j’ai vraiment réalisé que ma vie n’allait pas, n’allait plus pouvoir se limiter au travail, même si ce travail, je l’adore. J’en suis épuisée.

Cette année, je vais donc officiellement lever le pied, et me concentrer davantage sur mes propres projets. Vous allez certainement bientôt me voir davantage ici. Des projets, j’en ai plusieurs, qui traînent depuis plusieurs années. C’est le grand saut… C’est effrayant mais aussi terriblement excitant 🙂

On va tâcher de commencer par reprendre l’Inktober hein!

Belle année à tous, je vous embrasse. A très bientôt.

Cette année a été riche en émotions… et en frustrations, car j’avais des envies, envie de faire, fabriquer, dessiner mes projets, coudre, apprendre à jouer d’un instrument… Et je n’en avais simplement pas le temps. Pour mon amoureux, qui aime écrire et jouer du piano, c’est à peu près la même chose.

Du coup, pour contrebalancer tout ça, nous avons décidé ensemble de fusionner Inktober et NaNoWriMo pour faire à deux mains un mini-roman graphique, dont vous aurez les cases au fur et à mesure des mois d’Octobre et Novembre. Voici le premier dessin… En espérant que ça vous plaise 🙂

Un petit dessin de mon amoureux et moi <3

La vie continue, mon premier objectif étant de terminer Inktober. Certes tardivement, mais mieux vaut tard que jamais!
Voici le 29e, Nadia de Fushigi no Umi no Nadia!

Je ne sais pas trop quoi dire depuis deux jours…

Peur, panique, incompréhension. Les événements de vendredi soir m’ont laissée vidée de tout. Mes amis étaient en danger. J’ai tellement prié pour eux. Je ne suis pas croyante, mais qu’importe.

Ils s’en sont finalement tous tirés sans une égratignure. Mais je ne dirais pas qu’ils vont bien.

… Et maintenant? Il va bien falloir trouver la force de démarrer une nouvelle semaine demain. Quand je dessine, rien ne vient bien, j’ai l’impression d’être cassée dedans. Je n’arrive même pas à allumer un jeu vidéo pour me vider la tête.
J’étais partie pour un moment de silence endeuillé sur internet, et finalement… je sens que ça me fait beaucoup de bien d’écrire mes émotions noir sur blanc.

« Il va falloir beaucoup, beaucoup d’amour », ai-je lu un peu partout. Je crois que c’est vrai. Ce n’est pas la réponse la plus facile à faire à la violence, mais c’est la seule qui soit bonne.

Alors, mes amis terriens, je vous le dis : je vous aime.

Inktober m’a vraiment remotivée en dessin tradi! C’était super dur au départ (on le sentait hein, le côté poussif sur les quelques premiers…) . J’ai commencé à l’encre, puis j’ai décidé de ne pas me poser de limite : croquis, aquarelle… Tout était bon pour ce mois de rémission, je ferais ce que j’avais envie de faire sans me cantonner à une technique.
Voici une petite aquarelle que j’ai faite récemment en me basant sur une photo de la jolie Eleonore Bridge, que je suis depuis longtemps.

Au fait, j’ai une nouvelle boutique en ligne, le lien est enfin actif sur la bannière! Vous y trouverez des dessins originaux, des cartes postales et plusieurs autres petites choses au fur et à mesure des prochaines semaines… Je vous mettrai au courant des actualisations sur mon compte Twitter, et ma page Facebook.

L’autre jour, en rentrant sur Paris dans un train bondé, je tentais vainement d’encrer un dessin proprement (ceux qui ont déjà essayé savent de quoi je parle…). Une petite fille d’une dizaine d’années était assise à côté de moi, et je voyais bien qu’elle regardait timidement mon carnet depuis une heure.
-C’est trop joli madame.
-Ah, tu aimes? C’est gentil!
En face d’elle, son papa l’a poussée à sortir son carnet elle aussi pour me montrer. Et quel carnet! Un grand bloc de feuilles avec plein de petites aquarelles. Encore hésitantes, mais plutôt bien senties. Elle me parlait de son tout nouveau cours de dessin avec des étoiles dans les yeux.
J’aurais cru me voir au même âge.
Pendant l’heure de trajet qui restait, je lui ai donné plein de petits conseils qu’elle a pris avidement. J’étais scotchée, elle comprenait tout super vite. A l’arrivée, je lui ai donné un des dessins de mon carnet, elle m’en a donné un des siens…
Et une fois chez moi, j’ai fait ce dessin.